Qu’est-ce qu’une huile essentielle ?

 

Vous allez me dire que c’est un extrait végétal. Oui, c’est vrai. Mais quelle est la particularité d’une huile essentielle par rapport aux autres types d’extraits végétaux ? C’est sa concentration ! Prenons par exemple la Camomille Noble ou Romaine consommée le soir sous forme de tisane : 1 goutte d’huile essentielle de Camomille Noble représente l’équivalent de 10 tisanes bien infusées de Camomille Noble. Si l’on prend 1 flacon de 5 ml avec le rapport moyen de 25 gouttes pour 1 ml, cela fait 125 gouttes soit 1250 tisanes ! C’est dire si c’est concentré ! Ce concentré de nature qu’est une huile essentielle n’est miscible que dans un corps gras, comme par exemple une huile végétale. L’Aromathérapie est une branche de la Phytothérapie. C’est une branche rapide en effets observés. C’est du 2.0 ! Mais tout ce qui est puissant est potentiellement dangereux et nécessite de la maîtrise. Vous ne risquez en principe pas grand-chose avec une tisane de Thym du jardin. En revanche, avec une goutte d’huile essentielle de Thym, vous pouvez vous brûler la bouche, selon s’il s’agit de Thym contenant du thymol qui a permis d’obtenir l’huile essentielle de Thym. Il faut donc un minimum de connaissances pour utiliser les huiles essentielles en toute sécurité et encore davantage pour les conseiller. 

Du végétal au flacon

 

Une HE (Huile Essentielle) est obtenue en utilisant un végétal dans son intégralité ou un ou plusieurs de ses organes : fleurs, feuilles, fruits, graines, racines, bois… Vous devez retenir qu’il n’y a que deux méthodes acceptables d’extraction d’huiles essentielles : Par distillation à la vapeur d’eau On prend le végétal, en grandes quantités pour certains, on le place dans une cuve avec de l’eau que l’on va chauffer. La vapeur d’eau va extraire les molécules aromatiques de la plante qui ne vont pas se mélanger avec mais qui vont être entrainées par celle-ci dans un tuyau à serpentins. La vapeur refroidie va redonner de l’eau qui sera chargée en huile essentielle. On laisse ensuite décanter et on obtient deux phases : une phase « aqueuse » qu’est l’hydrolat ou eau florale et une phase « huileuse » (non grasse) qu’est l’huile essentielle. Il n’y a que les végétaux à molécules aromatiques qui peuvent donner une huile essentielle. Une plante sur mille est aromatique et exploitable en huile essentielle. Par pressage à froid des écorces d’agrumes Pour les agrumes fruits, on presse à froid les écorces où sont contenues les molécules aromatiques qui vont donner l’essence d’agrume appelée couramment « huile essentielle zest ». Attention : toutes les essences d’agrumes fruits ou huiles essentielles d’agrumes zest (pas pour les feuilles et fleurs) sont photosensibilisantes au soleil ou UV après application cutanée. Attendre 12H avant exposition. Si les HE sont extraites avec des solvants… Fuyez !

Comment reconnaître une HE de qualité ?

Vous vous demanderez peut-être s’il faut absolument qu’une huile essentielle soit bio ? Oui mais pas seulement, car parfois nous n’avons pas d’autre choix que de nous tourner vers une culture conventionnelle. La première chose est d’être d’accord sur l’identité de l’HE dont on parle. Il y a bien sûr le nom commun mais aussi le nom Latin qui est important. Pour certaines plantes, les espèces ou sous-espèces. Le chémotype, quant à lui, indique la ou les molécule(s) principale(s). Il faut aussi prendre en compte la partie de la plante utilisée, appelée organe, par exemple : feuille, fleur, fruit, bois, écorce… La provenance a également son importance car selon le climat ou le sol ou d’autres conditions (correspondant au biotope), les molécules secrétées et donc le chémotype changent. Le meilleur type de culture est la sauvage, ensuite bio, et enfin classique. On est prêt ? Non, il manque quelque chose mais qui n’est pas mentionné sur les flacons, du moins pour l’instant. Prenons un vin, si vous prenez la meilleure vigne du monde, le meilleur raisin mais que vous le vendangez à la machine, que vous le mettez en simple cuve inox, lui faites faire des kilomètres avant la mise en bouteille ou même en cubi… Vous aurez finalement un vin de qualité passable. C’est la même chose avec les HE. Il faut s’assurer d’une cueillette à la main ou la moins traumatique possible. Il vaut mieux le vieux petit alambic plutôt que de grandes cuves. La distillation doit se faire aux températures et pressions les plus basses possibles et sur une durée suffisante pour récupérer la totalité des molécules aromatiques. Il est donc important d’obtenir l’analyse chromatographique de l’HE. 

Les possibilités d’accompagnement avec les HE.

 Je parle d’accompagnement au lieu de soins, de thérapeutiques ou d’actions. Car les HE sont là pour nous accompagner mais la solution est en nous, le corps Humain est une formidable machine qui parfois s’enraye et a besoin d’un coup de pouce. Les HE sont là pour ça. Alors cela peut être un très grand coup de pouce, physique et moral ou un léger soutien moral.

D’un point du vue physique, les HE accompagnent sur des :

- Infections virales, bactériennes et fongiques ainsi que les parasites des voies respiratoires, cutanées, digestives, urologiques, gynécologiques, ORL…

- Soucis articulo musculo tendino squelettique : chocs, coups, rhumatismes, arthrose, arthrite, crampes, névrites, tendinites, douleurs musculaires…

- Problèmes digestifs : constipation, spasmes, diarrhées, ballonnements…

- Difficultés métaboliques : relance du métabolisme fatigué, drainage hépatique, régulation thyroïdienne.

- Problématiques cutanées : eczéma, crevasses, brulures, vergetures, cicatrices…

- Troubles circulatoires : varices, hématomes, soucis hémostatiques, HTA ou hypo…

- Soucis de médecine générale comme la fatigue, l’état fébrile…

 

D’un point de vue psychologique :

- Morosité. - Anxiété. - Choc.

- Difficultés d’endormissement.

- Accompagnement de plusieurs maladies psychiatriques.

- Trac.

- Dévalorisation de soi.

- Difficultés de concentration.

- Stress…